Durant le XIXe siècle, l’éducation est au cœur du débat politique. La loi Falloux, portée par le ministre de l’Instruction publique de l’époque, permet au pape d’agir sur les programmes scolaires et rend l’enseignement moral et religieux obligatoire. Dans les écoles primaires publiques, un prêtre ou un curé peuvent être instituteurs. Victor Hugo s’oppose fortement à cette loi. Il était très attaché à la séparation entre les affaires religieuses et les affaires de l’État. Pour lui, l’idéal à atteindre, c’était un enseignement libre, gratuit et laïc. Il sera atteint environ trente ans plus tard, en 1881 et 1882, grâce aux lois Ferry qui décrèteront la gratuité et l’obligation de l’enseignement primaire puis le principe de laïcité à l’école.