La loi de 1905 est inspirée du rapport de la Commission parlementaire présidée par Ferdinand Buisson, ancien collaborateur de Jules Ferry, président de l'Association nationale des libres-penseurs et la Ligue de l'enseignement. Il fonctionne main dans la main avec Aristide Briand pour convaincre la majorité qu’il s’agit bien d’une loi “juste et sage”, selon les mots de Jean Jaurès. La loi est finalement votée par la Chambre des députés puis par le Sénat, avant d’être définitivement adoptée le 9 décembre 1905. Petite prouesse pour Briand, qui a convaincu la droite catholique que ce texte n’irait pas à leur encontre, et promis à la gauche partisane que la loi garantirait une laïcisation radicale.